La guerre du Liban qui s’est déroulée en juillet 2006 a permis au Hezbollah de réaffirmer et de consolider son statut d’acteur politique incontournable au Moyen-Orient. Fort de sa victoire, le Parti de Dieu s’est réarmé. De la sorte, il a réussi à transférer l’idée de résistance, passant d’une ligne de front militaire à une ligne de front politique. Ainsi, a-t-il transformé la contestation sur la scène internationale en ressource rentable. Mais en fait, plutôt que d’abattre les États-Unis, le Hezbollah ne cherche-t-il pas surtout à obtenir une visibilité sans commune mesure avec la réalité de sa puissance ?
Hervé Pierre est Saint-Cyrien. Titulaire d’un master d’histoire obtenu à la Sorbonne et d’un master (relations internationales) de l’Institut d’Études Politiques de Paris, cet officier d’infanterie de Marine est breveté de l’enseignement militaire supérieur. En 2008-2009, il a été stagiaire à l’US Marines Corps Command and Staff College (Etats-Unis).
Bertrand Badie est professeur des Universités à Sciences Po Paris où il dirige la mention Relations internationales du Master de recherche ainsi que le Programme doctoral en science politique des relations internationales. Il est l’auteur d’un grand nombre d’articles et d’ouvrages, parmi lesquels La Diplomatie des droits de l’Homme : entre éthique et volonté de puissance (2002), L’Impuissance de la puissance (2004) et Le Diplomate et l’intrus, l’entrée des sociétés dans l’arène internationale (2008).
Chaque année, plus d’un million de personnes meurent du paludisme, malgré une action sanitaire internationale qui implique de multiples acteurs. Le présent ouvrage examine les transformations de la lutte mondiale contre cette maladie parasitaire. En les replaçant dans une perspective historique, il étudie les interactions qui se sont développées entre les différents protagonistes depuis le début du XXème siècle.
L’auteur y analyse également les développements récents, notamment l’émergence des partenariats public-privé qui bouleversent la coopération entre États, organisations internationales, ONG, fondations privées et entreprises.
Auriane Guilbaud est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris en relations internationales. Actuellement doctorante dans cette même institution, elle poursuit ses recherches sur la gouvernance mondiale de la santé.
Guillaume Devin est professeur des universités à l’Institut d’Études Politiques de Paris où il est responsable de la spécialité Science politique du Master de Relations Internationales (recherche).
Cet ouvrage examine les relations établies entre Canal+ et les professionnels du cinéma français face aux majors américaines. Il étudie les bouleversements qui affectent en France la sphère de l’audiovisuel et les menaces qui pèsent sur l’exception culturelle.
La formation d’un cinéma aux contenus standardisés et diffusés mondialement – c’est-à-dire l’émergence d’un cinéma-monde – implique-t-elle aujourd’hui une américanisation des biens cinématographiques ?
André Rousselet est nommé en 1981 directeur de cabinet de la présidence de la République par François Mitterrand. Puis, il devient président-directeur général (1982-1986) et administrateur (1986-1994) du groupe Havas. En 1983, il fonde Canal+ dont il demeure le président de 1984 à 1994.
Josepha Laroche est professeur des Universités au Département de Science Politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle dirige le master de relations internationales. Chercheur au CRPS (Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne, CNRS), elle est par ailleurs expert auprès du ministère français de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi qu’auprès de la Commission de l’Union européenne.
Alexandre Bohas est docteur en science politique et chargé d’enseignement au Département de Science Politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de relations internationales, il est l’auteur d’une thèse intitulée La Firme Disney : analyse du capitalisme culturel d’Hollywood.
Pour contrer l’hégémonie de CNN et de la BBC, comme pour réagir à l’impact et au rayonnement d’Al-Jazira, l’État français a suscité la création de la chaîne d’information internationale, France 24. Promouvoir la France et diffuser un regard national sur les informations mondiales représentent ses deux principales missions.
Cet ouvrage examine les fondements politiques de ce nouvel outil diplomatique, sa ligne éditoriale et sa spécificité. L’auteur y analyse les liens complexes établis entre la puissance publique, les acteurs privés et France 24. Il décrypte l’emprise des médias dominants, déconstruit les méthodes de production et restitue le rôle des chaînes mondiales dans la genèse d’un espace public transnational.
Hervé Bourges a exercé des responsabilités de premier plan dans l’audiovisuel : directeur de Radio France Internationale (RFI) (1982-1983), Président Directeur Général de TF1 (1983-1987). Puis, de 1987 à 1990, Président Directeur Général de Radio Monte Carlo et de Radio Nostalgie, Président de Canal+ Afrique, et PDG de la Société financière de radiodiffusion (SOFIRAD). En 1990, il devient Président directeur général d’Antenne 2 et FR3. Ministre plénipotentiaire et Ambassadeur de France auprès de l’UNESCO à partir de 1993, il est ensuite désigné comme Président du CSA (1995-2001) par le Président de la république.
Cyril Blet poursuit ses recherches à l’Elliott School of International Affairs de la George Washington University. Il est diplômé du master de Science politique (recherche en relations internationales) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Institut d’Études Politiques de Paris.