Juil 22, 2013 | Articles, Fil d'Ariane, Publications
Par Simon Uzenat
PhD Candidate, University Paris 1-Panthéon-Sorbonne & ClimSAT
2nd Conference Yale-UNITAR on Environmental Governance and Democracy Strengthening Institutions to Address Climate Changeand Advance a Green Economy, Yale University – New Haven, USA – 17-19 September 2010
Abstract
The stakes of the fight against global warming are closely linked to the increasing consideration given to territories and the local level, at strategic and operational as well as national and international levels. The demands of sustainable development in general, and the fight against climate change in particular, considerably reinforce this process of integration into the globalized economy. The emergence of local authorities on the international scene participates fully in the globalization process which implies an ever more intensive interaction between the local and the global. In this respect, the principal resource of these reticular actors resides in the implementation of a strategy of adaptation to the properties and constraints of globalization. In fact, this ambiguous non-state diplomacy takes a syncretic form which combines the range of actions specific to NGOs, firms and the state. Howewer, the adoption of statutes instituting a North/South balance, an agenda which is coherent with that of the UNO, bring first and foremost into play values which are coherent with their normative representation of the world but its effects remain rather modest and don’t seem likely to bring about, in the short and medium term, major restructuring in favour of the regions within the existing or future realizations of world governance.
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Juil 8, 2013 | Commerce international, Mondialisation, Passage au crible
Par Alexandre Bohas
Passage au crible n°90
Pixabay
Par son expansion continue et ses résultats exceptionnels, le groupe Volkswagen fait figure d’exception dans le secteur occidental de l’automobile qui traverse une crise sans précédent. En outre, il symbolise la puissance de l’industrie allemande autant qu’il bénéficie de la réputation de cette dernière. Aussi apparaît-il crucial de mettre en exergue les schèmes de pensée natio-centrés dans les économies mondialisées.
> Rappel historique
> Cadrage théorique
> Analyse
> Références
Rappel historique
Fondée en 1936, cette entreprise ne prend son essor qu’après-guerre à la faveur du succès de la Coccinelle qui reste pendant longtemps le seul modèle fabriqué. À partir des années 70, elle engage une diversification de sa production avec la Golf, la Polo et la Passat qui se sont établies aujourd’hui en référence au sein de leurs segments respectifs.
En soixante ans, elle est parvenue à la troisième place du palmarès des constructeurs mondiaux — derrière Toyota et General Motors — avec un chiffre d’affaires de 192,7 milliards d’euros en 2012 et un bénéfice net de 21,7 milliards. Elle détient un portefeuille de marques prestigieuses telles qu’Audi, Porsche, Bugatti et Bentley ce qui permet à ses ventes annuelles de s’élever à 9 millions d’automobiles dont 7,4 signées VW 1. Elle s’est implantée en Amérique latine et en Asie, notamment en Chine où ses parts de marché avoisinent les 21% 2, tandis qu’elle s’est même imposée dans le pré carré des géants américains, aux États-Unis. De manière parallèle, ses modes de production se sont mondialisés, comptant 100 sites de fabrication dans 27 pays. L’objectif de la compagnie implantée à Wolfsburg consiste, à présent, à vendre en 2018, 10 millions de véhicules afin de devenir numéro 1 mondial.
Cadrage théorique
L’hystérésis de représentations natio-centrées. Défini par Pierre Bourdieu comme « la rémanence […] des cas où les dispositions fonctionnent à contretemps et où les pratiques sont manifestement inadaptées aux conditions présentes » 3, cet effet renvoie à la persistance de savoirs nationaux comme matrice d’appréciation et de perception. Ils sont dépassés par l’existence de dynamiques transnationales qui ébranlent l’approche classique de nations autonomes et particulières. Tenant compte de l’inertie de ces consciences, les firmes fondent leur force sur ces conceptions obsolètes alors qu’elles ont adopté des modèles globalisés de conception, de production et de distribution. Il s’agira donc d’observer les pratiques anomiques qui résultent de cette inadaptation.
L’avènement du « capitalisme artiste » 4. Dans la lignée des penseurs postmodernistes, de nombreux auteurs ont mis en lumière l’intégration des logiques économiques et artistiques sous l’effet d’une consommation de biens et de services empreints de dimensions créatives et narratives. Ce phénomène correspond aux attentes d’acheteurs avides d’« esthétisation de la vie quotidienne » . Ainsi convient-il de prendre en considération cette dimension nouvelle des sociétés contemporaines, sans pour autant porter un jugement systématiquement négatif.
Analyse
Le maintien de références nationales pour désigner des productions élaborées et fabriquées sur le plan mondial peut susciter l’étonnement, d’autant plus qu’elles sont entretenues à travers les politiques de marketing des firmes multinationales. Depuis quelques années, la marque Volkswagen a choisi pour signature internationale « Das Auto »– comme si l’origine allemande pour ces biens restait gage de qualité – tandis qu’elle se réfère directement au prestige de la technologie germanique (die deutsche Qualität). Sa stratégie apparaît particulièrement emblématique de l’élaboration de référents sectoriels. Elle résulte d’une politique conservatrice en matière de design et de naming en vue de l’édification de modèles-phares, tandis qu’elle veille à se distinguer par une sobriété des formes et une réputation de fiabilité soigneusement préservée. À titre illustratif, la légendaire Golf n’a que lentement évolué sur ces plans depuis les années soixante-dix tandis qu’elle a parallèlement adopté un positionnement haut de gamme marqué par l’intégration de nouvelles technologies et un souci quasi obsessionnel du détail de conception.
À la fin du siècle dernier, le label Made in Germany a été apposé sur les produits venus d’Allemagne par les autorités britanniques. Comptant sur le réflexe patriotique de la population, ces dernières escomptaient une baisse de ces importations. Il n’en fut rien. Cet étiquetage est devenu pour les consommateurs un repère et une raison supplémentaire de se les procurer. De manière analogue, le Made in France reste la plus haute distinction dans les domaines de la grande cuisine, du luxe et de la haute couture. En termes économiques, ces symboliques se traduisent par un surcroît de valeur et donc de profits, tandis qu’elles pèsent considérablement sur l’acte d’achat. Ainsi démontrent-elles un avantage compétitif d’ordre purement culturel.
Observons que, dans leurs secteurs respectifs, ces discours nationaux parviennent à une reconnaissance mondiale à l’heure postmoderne où les dimensions culturelles, sociales et symboliques deviennent clés pour se démarquer, dans des marchés saturés. De manière paradoxale, les automobiles les plus populaires du groupe Volkswagen se caractérisent par des prix élevés et une identité germanique fortement affirmée. À l’inverse, Seat et Skoda, récentes acquisitions de la firme établie à Wolfsburg, et le reste des constructeurs occidentaux subissent de plein fou une crise et une banalisation accrue : étant dépourvus d’imaginaires attractifs, ils entrent en rivalité avec les productions à bas coût provenant de pays émergents.
Enfin, cette rémanence natio-centrée, atavisme d’une époque révolue, contribue à expliquer les phénomènes contemporains d’anomie. Leur permanence engendre des comportements inadaptés à une réalité économique et sociale en mutation qui transforme les modes de vie et de production. Ainsi permettent-ils de comprendre les résistances face à la résolution des questions environnementales, l’échec de la Commission européenne à faire prévaloir l’intérêt général de l’Union ou bien encore l’accroissement des tensions identitaires entre communautés « sous la pression irrésistible d’une planète qui se resserre ».
Retenons l’attractivité continue des biens allemands qui repose, à l’échelle mondiale, sur la résilience et le développement de représentations et de symboliques. Ces dernières résultent de schèmes profonds de perception, d’appréciation et d’action inadaptés à la sphère mondiale. Hérités d’une histoire longue, ils se révèlent peu en accord avec un monde en transformation.
Références
Bourdieu Pierre, Le Sens pratique, Paris, Éditions de minuit, 1980, pp. 104-105.
DeJean Joan, The Essence of Style. How the French Invented High Fashion, Fine Food, Chic Cafés, Style, Sophistication and Glamour, New York, Free Press, 2006.
Duval Guillaume, Made in Germany. Le modèle allemand au-delà des mythes, Paris, Seuil, 2013.
Featherstone Mike, Consumer Culture and Postmodernism, Londres, Sage, 1991, p. 71.
Laroche Josepha, La Brutalisation du monde. Du retrait des États à la décivilisation, Montréal, Liber, 2012.
« Le Grand Bond en avant de Volkswagen et ses résultats vertigineux », Le Point.fr, 14 mars 2013.
Lipovestky Gilles, Serroy Jean, L’Esthétisation du monde. Vivre à l’âge du capitalisme artiste, Paris, Gallimard, 2013.
Normand Jean-Michel, « Les vaches sacrées se portent bien », Le Monde, 15 fév. 2013.
Volkswagen A.G., Experience D[r]iversity, Rapport annuel 2012, disponible sur le site web suivant : www.volkswagenag.com.
1 . Volkswagen A.G., Experience D[r]iversity, Rapport annuel 2012, disponible sur le site web : www.volkswagenag.com, p. 105.
2 . Ibid., p. 125.
3 . Cf., Pierre Bourdieu, Le Sens pratique, Paris, Éditions de minuit, 1980, pp. 104-105.
4 . Cf., Gilles Lipovestky, Jean Serroy, L’Esthétisation du monde. Vivre à l’âge du capitalisme artiste, Paris, Gallimard, 2013, p. 37 sq.
5 . Mike Featherstone, Consumer Culture and Postmodernism, Londres, Sage, 1991, p. 71.
Juin 18, 2013 | Internet, Passage au crible, Sécurité
Par Adrien Cherqui
Passage au crible n°89
Source: Wikimedia
PRISM (Planning Tool for Resource Integration, Synchronization, and Management), le programme américain récoltant les données des internautes fait la une des médias internationaux depuis plusieurs jours. Des entreprises emblématiques telles que Google, Facebook, Microsoft, Yahoo, AOL ou encore l’opérateur téléphonique Verizon offrent aux agences de sécurité américaines un accès à leurs bases de données. En d’autres termes, les appels téléphoniques, courriels, photos, vidéos, et toutes autres données sont à présent collectées par les services de renseignement américains.
> Rappel historique
> Cadrage théorique
> Analyse
> Références
Rappel historique
Le 12 mars 2013, le Congrès américain déclarait que le Chef de la sécurité des États-Unis – également directeur de la NSA (National Security Agency) et du cyber commandement –, le général Keith Alexander, mettait en place 13 équipes de programmeurs et d’experts informatiques ayant pour mission de protéger les réseaux américains en cas d’attaques provenant de nations étrangères. C’était la première fois que l’administration Obama admettait publiquement l’organisation et le développement d’une stratégie de défense. Quelques semaines plus tard, des responsables du Pentagone confirmaient à l’Agence France-Presse que des hackers d’origine chinoise s’étaient introduits dans les systèmes américains et avaient accédé à près de 30 technologies de défense, aux plans d’armement de 40 programmes d’équipement militaire – dont ceux du missile Patriot – ainsi que du système antimissile Aegis de la Navy et d’avions de chasse F35, F/A-18 et de l’hélicoptère Black Hawk. Réfugié à Hong Kong depuis le 20 mai 2013, Edward Snowden – ancien analyste de la CIA – a informé la presse du piratage d’ordinateurs chinois par l’Agence nationale de sécurité américaine et révélé l’existence de PRISM. Créé en 2007, ce dernier autorise et rend possible la collecte de renseignements provenant d’Internet. Parmi les institutions piratées, figure l’Université de Hong Kong et son IXP (Internet Exchange Point), infrastructure physique permettant aux FAI (fournisseurs d’accès à Internet) d’échanger du trafic Internet entre leurs réseaux respectifs.
Cadrage théorique
1. Configuration. Pour Norbert Elias, une configuration renvoie aux relations d’interdépendance entre les individus. Cette notion dépasse les apories inhérentes à la dichotomie classique si souvent établie entre l’individu et la société par les sciences sociales. Ce terme désigne alors des relations complexes de dépendance réciproque et en perpétuelle dynamique.
2. Hégémonie. En instaurant des arrangements multiples avec des firmes transnationales, les États-Unis fondent leur hégémonie numérique. Ils détiennent ainsi la capacité d’imposer leurs propres règles et accords aux autres protagonistes présents sur la scène mondiale. En l’occurrence, il s’agit ici pour la puissance américaine d’établir sa suprématie sur Internet en protégeant et en renforçant le monopole et la prépondérance de grands groupes américains en matière de services dématérialisés et de nouvelles technologies.
Analyse
Le développement des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) et l’amplification du réseau Internet ont mis en évidence de nouveaux moyens de communication et d’interaction. Pour Marcel Mauss, la technologie – qu’il définit comme la discipline étudiant les techniques – constitue une part importante de la sociologie. Appréhender les notions de croissance et d’impact des technologies se déployant dans les Relations internationales autorise par conséquent une meilleure compréhension des changements rapides et intenses impulsés dans ce domaine. On assiste actuellement à une transnationalisation des idées, des identités et des pratiques par le biais d’espaces de sociabilité numérique, via des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, ou à travers des forums par exemple.
La notion de risque constitue un enjeu de politique publique soulignant à quel point certaines évolutions techniques représentent un danger potentiel pour des groupes sociaux (Ulrich Bech). Exploitant cette conception, les États-Unis légitiment des politiques de sécurité fondées sur le monopole de la violence physique légitime (Max Weber). À l’heure où chacun peut s’exprimer librement sur Internet, l’information devient aussi un enjeu pour les entreprises et les États. Qu’il s’agisse du réseau Échelon – le système mondial d’interception des communications géré par les services de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande – ou plus récemment de PRISM, les programmes de surveillance ne s’avèrent pas un fait nouveau contrairement à ce que l’on pourrait penser. Opérant par la collecte de données privées transitant par les réseaux des principales entreprises américaines fournissant leurs services aux usagers du monde entier, PRISM agit finalement comme le panoptique conçu par Bentham dès le XVIIIe siècle. Au centre de ce dispositif, se tiennent les agences de renseignement américaines en mesure de réunir un nombre important d’informations confidentielles. Agissant en synergie, les secteurs publics et privés travaillent occasionnellement ensemble pour surveiller et collecter des données relatives aux utilisateurs de services comme ceux de Google ou Yahoo. Le programme PRISM s’inscrit dans ce type de relations qui mêle les genres et fait travailler de concert des firmes privées avec l’administration publique, formant ainsi une configuration de dépendance réciproque et de coopération. Ce décloisonnement entre le public et le privé met également en évidence l’accélération du processus de mondialisation, ce qui a pour effet de renforcer la circulation des conduites entre acteurs hétérogènes. On assiste donc désormais à une restructuration de l’ordre international au sein duquel les autorités nationales interagissent et coopèrent avec d’autres acteurs dont ils deviennent plus ou moins interdépendants. Or, ce type de partenariat n’est pas anodin car il concourt au renforcement de l’hégémonie américaine sur le cyberespace. En effet, en conférant les ressources nécessaires à la puissance publique américaine, dans le cadre d’un système de coalition hégémonique (Gramsci), les firmes transnationales lui permettent d’avoir un accès privilégié aux bases de données de la Silicon Valley. Ce processus autorise alors l’État à entreprendre une politique mondiale de prédation clandestine des données personnelles, prédation rendue possible par l’utilisation croissante, presque monopolistique de services dématérialisés fournis par ces sociétés américaines.
L’utilisation de telles méthodes révèle la faiblesse des libertés individuelles et publiques face à un appareil étatique tendant à l’omniscience. C’est la raison pour laquelle une association comme l’American Civil Liberties Union – un des principaux mouvements de défense des libertés civiques aux États-Unis – hostile à la quête de données personnelles entreprise par le gouvernement américain, a engagé une action en justice afin de protester contre ce programme. Les réactions se sont faites virulentes et dessinent déjà des liens de solidarité entre des organismes et des personnes apparemment sans liens directs. Dès lors, on voit se former une large configuration d’acteurs dans laquelle de grands groupes privés interviennent aux côtés de l’État américain face à des citoyens, utilisateurs des services contrôlés par le programme PRISM.
Cette surveillance accrue d’Internet met en exergue un double phénomène : l’espionnage renforcé de micro et macro unités politiques. Le lanceur d’alerte Edward Snowden n’a-t-il pas mis en lumière le piratage d’ordinateurs et d’infrastructures chinoises telles que l’IXP de Hong Kong ? Finalement, le fondement de la suprématie américaine dans l’espace numérique repose sur la relation que les États-Unis entretiennent avec le secteur privé. Plus précisément, il souligne les liens tissés par la puissance publique avec les grandes firmes transnationales qui lui accordent les ressources et le rôle dominant dont nous observons aujourd’hui le développement.
Références
Arquilla John, Ronfeldt David, « Cyberwar is Coming! », Comparative Strategy, 12 (2), 1993, p. 141-165.
Assange Julian, « L’avancée des technologies de l’information annonce la fin de la vie privée », Le Monde, 7 juin 2013, disponible à la page : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/07/le-fardeau-du-geek-blanc_3426437_3232.html
Mauss Marcel, Techniques, technologies et civilisation, Paris, PUF, 2012.
Mazzetti Mark, Sanger David E., « Security Leader Says U.S. Would Retaliate Against Cyberattacks», The New York Times, 12 mars 2013, disponible à la page: http://www.nytimes.com/2013/03/13/us/intelligence-official-warns-congress-that-cyberattacks-pose-threat-to-us.html?_r=2&
Rosenau James N., Sign J. P. (Ed.), Informations Technologies and Global Politics, The Changing Scope of Power and Governance, Albany, State University of New York Press, 2002.
Rosenau James N., Turbulence in World Politics: a Theory of Change and Continuity, Princeton, Princeton University Press, 1990.
Samaan Jean-Loup, « Mythes et réalités des cyberguerres », Politique étrangère, 4, 2008, p. 829-841.
Avr 22, 2013 | Articles, Fil d'Ariane, Publications
Par Florent Bédécarrats
Résumé
Cet article de recherche en science politique analyse l’émergence de normes sociales en microfinance. Il montre que malgré son hétérogénéité, ce secteur est influencé par des normes communes qui ont avant tout été financières. Toutefois, de nouveaux enjeux favorisent l’émergence de normes sociales, qui portent sur des aspects divers, reflétant des conceptions différentes de ce qu’est et ce que doit être la microfinance. Après avoir proposé un cadre permettant d’analyser la formation de ces règles, nous décrirons le basculement qui s’opère actuellement entre une phase d’émergence et une autre, dite de cascade. Nous identifierons les défis que cela pose pour la consolidation d’une microfinance { la fois économiquement pérenne et contribuant au développement.
Télécharger l’article Dynamiques normatives et critères sociaux en microfinance